Face à l’urgence de maîtrise de l’immigration, tant attendue par la grande majorité des Français, la censure du Conseil constitutionnel invalide un nombre très important de dispositions et nous condamne de nouveau à l’impuissance publique que nous subissons depuis trop d’années en matière migratoire.
Cette censure est une capitulation : elle abandonne de nouveau la France à tous les vents de l’immigration massive et va en sens contraire des volontés nettement exprimées par le peuple français et par ses représentants.
Alors que tous les pays d’Europe font le choix de la fermeté migratoire, la France doit elle se résigner à rester en arrière du courant historique qui porte les nations européennes à reprendre le contrôle de leur politique d’immigration ?
Il devient alors urgent de reprendre au plus vite dans un texte législatif spécifique l’ensemble des dispositions invalidées par le Conseil constitutionnel sur une question de forme et non sur le fond.
Enfin, cette censure démontre de manière très claire les limites auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés en matière de lutte contre l’immigration de masse et renforce la légitimité de la révision constitutionnelle que nous appelons de nos vœux depuis de nombreux mois.
La censure du Conseil constitutionnel présente d’ailleurs l’avantage paradoxal de nous indiquer avec netteté les limites qui sont posées à la volonté souveraine du peuple français et les ajustements que nous devons apporter à notre proposition de révision de notre Constitution.